3 Mai 2017
Ma fée
Et un jour elle apparu,
Drapée d'automne,
Le rire jeune encore
Resplendissante d'été.
Fragile, à moitié nue,
A sauté dans mes draps
Pour se protéger d'elle même
Ou de moi ? Ne le saurai jamais !
Cette femme colorée d'amour
Allume le ciel de mes nuits,
Affame mes jours sans elle.
M'a volé tout mon oxygène.
Elle piétine sans cesse
Mon jardin en tendresse...
Se donne et se reprend
Puis s'abandonne à l'instant.
Je pleure à ses pieds,
Tête posée sur ses genoux
Que j'emprisonne de mes bras
Afin qu'elle ne s'envole pas.
Son empreinte sur mon corps
M'habille en larmes de joie
Gouttes transparentes, cristallines,
Résonnent, me transportent d'émoi
Elle ne m'a pas dit son nom,
Je ne l'appelle pas !
Je la serre bien trop fort
Pour qu'elle se fasse à moi !
Sont-ce mes yeux ou est-ce plus,
J'avoue que je ne sais plus !
Je vire idiot, je bois ses mots,
Je murmure amoureux à son oreille
Je l'aime belle à mon coeur,
J'ai soif d'elle tant et plus.
Veux pas savoir quand cela finira
Suis tellement bien/heureux de l'aimer.
© R.E.T., Ma fée, 16.8.2016
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